Voici une fic que j'ai écrite et que je tenais à vous faire partager ^^
Bonne lecture
Episode pilote
Une gigantesque montagne domine le paysage dans lequel s’embourbent nos aventuriers ...
Ce monument naturel a été érigé par les éléments depuis des millions d’années, et demeure le mont le plus haut de la planète, le plus imposant et sûrement le plus mystérieux ...
Depuis le début de ce siècle, 32 personnes ont connus mystérieusement la mort en voulant explorer le Mont Corona ...
Parmi elles, des étudiants, des pères de famille, des spécialistes en géologie ou encore des marcheurs avides de risques.
Tous ont disparu sans laisser de trace, sans permettre à leur entourage d’enterrer leur dépouille ...
Tous se sont comme volatilisés ...
Aujourd’hui, Wario et Waluigi ont décidé de relever le défi à leur tour, et d’élucider une bonne fois pour toutes le mystère du Mont Corona.
Waluigi : Nous marchons depuis bientôt six heures sur le sentier dit « de la mort ». Pour le moment, rien ni personne n’est venu nous perturber.
Wario : Nous n’avons jamais vu un lieu aussi calme ...
(Wario arrête la vidéo)
Wario : Perso je commence à avoir la trouille... Tu crois pas qu’on devrait faire demi-tour ? Après tout, qu’est-ce qu’on a à prouver ?
Waluigi : T’as les jetons, maintenant ?
Wario : Ouais, je commence. Je pense qu’on fait une sérieuse erreur en voulant visiter ce lieu maudit. Après tout, tout ceux qui s’y sont essayé y sont restés.
Waluigi : Qui te dit qu’ils sont morts ? Il y a peut-être une ouverture vers un monde meilleur, au sommet de la montagne.
Wario : Ca m’étonnerait. Y a plutôt des vautours prêts à dévorer le foie des passants, penchés sur les branches d’un arbre vivant ...
Waluigi : Ouais, et y a une sorcière, peut-être ?
Wario : J’allais le dire !
(Un horrible bruit se fait entendre)
Wario : Hey ! T’as entendu ?
Waluigi : Ouais, et alors ? On est en montagne mon grand, c’est normal qu’il y ait des bruits bizarres.
Wario : Non, non, mon gars. J’ai vécu toute mon enfance à la montagne, et ça, ça fait pas partie du programme, en général.
Waluigi : T’es vraiment qu’un sale trouillard paumé et sans cervelle. Reste là, je vais essayer de voir d’où ça vient.
Wario : T’éloignes pas trop ! On doit pas se quitter des yeux !
Waluigi : Mais oui, mais oui !
(Waluigi fait un petit signe de la main à Wario, et s’assoit pour l’attendre)
(...)
Waluigi : C’est bon, il y a rien ... Tu peux être tranquille.
... Wario ? Wario, t’es où ? .......
Wario ?
??? : C’est lui que vous cherchez ?
Waluigi : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!
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LES ORACLES DE L’OMBRE
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A des centaines de kilomètres de là, dans la petite ville de Toadville, une catastrophe venait d’ébranler la tranquillité perpétuelle de l’endroit.
Inspecteur Goomba : Je suis désolé, personne n’est autorisé à passer. C’est le lieu du crime.
Directeur Koopa : Je suis le directeur de cet établissement. J’ai plein de coups de fil à passer et un discours à préparer. J’aimerais juste avoir accès à mon bureau.
Inspecteur Goomba : Je ne peux rien faire pour vous.
(L’inspecteur se dirige vers le corps de l’institutrice)
Inspecteur Goomba : Alors, où en sont les expertises ?
Médecin légiste : Il y a quelque chose d’étrange avec ce corps. On dirait que l’assassin a voulu cacher quelque chose à l’intérieur.
Inspecteur Goomba : Je vous demande pardon ?
Médecin légiste : Il y a des traces d’incision un peu partout ... Celui qui a fait ça est entré DANS le corps, puis a refermé le tout. L’autopsie m’en dira plus.
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Daisy : Comment ça se passe au Lycée, chérie, depuis la mort de Madame Eden ?
Peach : Beaucoup mieux. C’était une prof de maths affreuse, et elle emmerdait tout le monde. J’espère que c’est un élève qui lui a fait ça, il y aurait enfin un peu de justice dans ce monde pourri.
Mario : Tu ne peux PAS parler comme ça ! C’est la vie d’une femme qui vient d’être ôtée !
Peach : Une femme avec qui j’ai jamais réussi à avoir la moyenne.
Au fait, maman, ta soupe est dégueulasse ... La diarrhée ça se chie au toilette, pas dans la cuisine.
(Daisy la gifle violemment)
Daisy : Je t’interdis de t’adresse à moi sur ce ton. Je suis encore ta mère.
Peach : Pourquoi « encore » ? T’as prévu de changer ?
(Elle sourit et s’enferme dans sa chambre)
Daisy : Depuis quelques temps elle m’exaspère. Plus rien n’est comme avant.
Mario : C’est l’adolescence, chérie. On ne peut rien y faire.
Daisy : J’ai été adolescente, moi aussi ! Et je ne me suis jamais permis d’être aussi détestable avec mes parents.
DING DONG
Daisy : Je vais répondre. Essaye d’aller raisonner Peach.
(Elle ouvre la porte)
Daisy : Bonjour ... je peux quelque chose pour vous ?
Facteur : Un colis pour vous ... signez ici.
Daisy : Merci ... merci beaucoup.
(Elle sourit au facteur et pose le colis sur la table de la cuisine)
Daisy : Qu’est-ce que ça peut bien être ? IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH !!!
(Mario dévale les escaliers)
Mario : Qu’est-ce qui se passe ?
Daisy : Oh mon Dieu ... oh mon Dieu ... C’est ...
(Mario s’approche du colis, et y voit un chat mort, rongé par les asticots, accompagné d’un petit mot : )
« BIENVENUE AU ROYAUME DES OMBRES »
Daisy : Ferme ça immédiatement ... je vais essayer de retrouver la trace de l’envoyeur.
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Quelques jours plus tôt ...
Luigi : Tu crois que j’ai mes chances avec elle ?
Morton : Cette fille est complètement détraquée depuis quelques temps. Si tu l’approches elle serait capable de te bouffer le bras.
Luigi : C’est ça que j’aime chez Peach ... elle s’entoure d’un mystère ... Elle n’est pas comme toutes ces filles superficielles qui suivent le mouvement en se croyant irrésistibles.
Morton : Invite la à manger à la cafèt’, si elle te plaît tant.
Luigi : Ouais ... je crois que c’est ce que je vais faire.
(Il s’approche de la jeune femme et arbore un sourire quelque peu superficiel)
Luigi : Hum ... Peach ? Comment ça va ?
Peach : Je t’emmerde. Depuis quand tu viens me causer, toi ?
Luigi : Oh, je suis désolé, je ...
Peach : T’es pas désolé, t’es juste en train de te rendre compte que tu te prends un râteau. Maintenant fiche moi la paix si tu veux pas que je t’explose la gueule.
(Elle part en riant sournoisement)
Luigi : ...
(Il ouvre alors son casier et en sort un couteau ...)
Luigi : Miaou.
A suivre ...